…sabords !
Nous avons récupéré il y a 15 jours des bouteilles de plongée estampillées conformes et profité pour faire les derniers pleins de courses en tout genre. Pour éviter de tremper les affaires avec un voyage en annexe Marin-Ste Anne, nous avons décidé de mouiller au Marin directement.
Au retour, après une journée bien remplie, en levant l’ancre, nous avons la joie de soulever un casier de pêche par la même occasion… merci Messieurs les pécheurs … Numérobis dégaine plus vite que son ombre son Opinel offert par sa chère marraine. Efficace la lame, nous arrivons avec les garçons à dégager l’affreux casier (vide qui plus est, même pas possible de récompenser nos efforts. D’un autre côté, les fonds du Marin ne sont pas des plus inspirants).
Nous repartons aussi sec, contents et satisfaits de notre opération de déminage. Greatwine me fait remarquer que son père est bien plus hardi dans le chenal, en comparaison avec nos premières fois un peu tremblotantes en compagnie de Chonchon. Les moteurs pulsent bien, nous commençons à ranger les courses et là… mille milliards de mille sabords de %µ%¨£¨$¨£ de pécheurs à la µ%£¨+°, vous l’aurez compris, nous nous prenons le bout d’un casier qui le retient se prend l’hélice tribord, puis bâbord (pourquoi se gêner) s’emmêle plusieurs fois et là c’est la ca, la caca, la catastrophe. Autant dire que nos amis les pécheurs ont eu de légers sifflements dans les écoutilles… Dépitée, j’enfile le maillot, plonge constater, je parviens à retirer le bout de l’hélice bâbord, mais rien à faire de l’autre côté, il y a trop de tours dans l’hélice, complètement coincée. Capitaine Haddock plonge également, nous passons une demi-heure à nous escrimer avec nos couteaux, peine perdue, nous n’arrivons à rien et rester dans le chenal est dangereux. Nous décidons de repartir sur Ste-Anne avec 1 moteur et de là-bas, plonger avec les bouteilles, notre apnée n’étant pas tout à fait comparable à Jacques Mayol.
Pendant le trajet, je prépare le matériel, on plongera tous les deux avec 1 seul équipement, je me mettrai sur le détendeur de secours. Arrivés à Ste Anne, Cap’tain Faka vient nous prêter main forte en nous éclairant pendant la manœuvre (la nuit tombe très vite et relativement tôt (17h30).
Nous allons y passer encore ½ heure, la lame de l’opinel va y rester, ma cuisse sera lacérée par le capitaine, pourtant je vous jure que cette fois-ci, je n’y étais pour rien, mais l’opération est assez rocambolesque voire croquignolesque comme dirait notre grand chef. Le capitaine finit par dégager l’hélice, ouf…on se souviendra de ce dernier tour au Marin.
Nous avons passé les dernières semaines à profiter de la Martinique, plonger pour le plaisir cette fois, tapisser, coudre (enfin essayer sans s’énerver ni trop jurer) , retrouver Fakarever les week-ends, à phosphorer sur la suite et à nous réjouir des rendez-vous pris avec la famille ou les amis sur le parcours.










Chers capitaine et vice-capitaine Vous n’avez pas idée à quel point point vous me faites rêver. Je vous embrasse Benoît M.
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