Partir ou rester? Australie-Melbourne Sydney en mode interrogatif

Nous ne ferons pas de vieux os sur Philipp Island à côté de Melbourne. Nous arrivons sous un vent à décorner les bœufs ou au choix à décoller les moumoutes. Un peu trop frisquet pour nous pour aller voir la parade des manchots. Pas trop de regrets, nous avons eu la chance d’en voir beaucoup en bateau.

Le lendemain, le temps est un peu plus clément, je traîne le capitaine pour une visite de la chocolaterie… lui qui le déteste! Les enfants seront mes meilleurs supports et le capitaine prendra sur lui … quelle idée saugrenue de ne pas aimer le chocolat tout de même..

Quelques kilos de plus dans les cuisses plus tard, nous irons faire une petite boucle à pied à Churchill Island.

Nous rejoignons dans l’après-midi à Wilson Promontery, un parc national absolument magnifique. Ne croisant quasi personne sur la route, nous avons la surprise d’arriver dans une aire de camping absolument gigantesque et pleine à craquer! Nous sommes samedi et a priori là où les habitants de Melbourne se retrouvent le week-end !

Nous aurons du mal à trouver une place un peu tranquille, les groupes de jeunes nous inspirent peu. Nous verrons nos premiers wombats marcher paressseusement autour de notre campement.

La nuit se passera finalement calmement, dimanche nous partons nous promener sur de très jolis sentiers côtiers.

La mauvaise nouvelle arrive: les grands parents ne pourront malheureusement pas nous rejoindre, dur dur .

Le soir nous dormons dans un camping gratuit avec eau et électricité à Lakes Entrance. Les plages sont très jolies, nous irons nous dégourdir sur la plage. Cette dernière est très belle. Nous sommes impressionnés par cette cote australienne, sauvage et immense.

Nous continuons la route, celle-ci se fait plus tristoune, les incendies ont laissé des traces et arrivons à Éden qui porte bien son nom. Nous trouvons un très joli site pour dormir. La cote est incroyable mais ne donne vraiment pas envie de s’y aventurer en bateau. Aucun moyen d’accoster ou au prix de sa vie, le nombre d’épaves est impressionnant. Le petit musée de la baleine nous amusera, nous découvrirons à cette occasion le rôle des orques, chasseurs de baleine, en binômes avec les pêcheurs… Surprenant, non?

Le lendemain, nous reprenons notre destrier et nous arrêterons à Thatra pour une pause déjeuner en plein milieu d’un grand playground face à la mer. Décidément les pauses déjeuner se font dans des cadres spectaculaires.

Les guides recommandaient un stop à Tila Tila, ville ancienne restée dans son jus mais franchement pas défrisant. Peut-être à cause de la menace virale qui plane et qui vide les rues ?

Nous trouvons une aire pour la nuit à Mystery bay: la vue est imprenable et doux bruit des vagues nous bercera et nous rappellera de doux souvenir, le mal de mer en moins.

Jolie vue du camping-car

On parle de plus en plus du virus et de ses conséquences pour le moins pratiques : le papier toilette devient aussi rare que le confit de canard ou le saucisson !

Nous décidons de faire une journée courses et remplissons progressivement la salle de bain de notre speedy 6 de lait, pâtes, et autres éléments nécessaires à la survie en milieu hostile.

il manque qq rouleaux…

Pour ceux qui s’inquiéteraient de notre hygiène et qui s’insurgeraient sur le parti pris de privilégier la nourriture aux ablutions, soyez rassurés : nous n’utilisons ni la douche ni les toilettes du véhicule, le capitaine n’ayant pas passé le cap psychologique et pratique du maniement et entretien des bakàkaka ou cuve à eaux noires!

Les pleins de nourriture passent comme une lettre à la poste, l’habitude des courses pour longues traversées a laissé des traces.

Nous approchons de Sydney, dernière étape à Jervis Bay. Nous optons pour la pointe de Currarong, sur la pointe nord.

Jervis bay est l’équivalent de Deauville pour les habitants de Camberra. Nous comprenons, c’est vraiment chouette.

Bombo beach sera notre dernière étape avant l’arrivée à Sydney. Les clichés sur les surfeurs australiens qui prennent la vague pendant leur pause déjeuner ou les australiennes méditant en position du lotus (ça nous rappele quelqu’un!) ne sont vraiment pas exagérés.

Enfin, Sydney se présente, nous devons trouver quelques habits et nous arrêtons dans un mall en périphérie. C’est un peu la douche froide, on se serait cru en plein Barbès…

Le challenge du jour fut de trouver une aire pour poser notre destrier qui ne soit pas trop éloignée du métro. Défi relevé haut la main, nous en trouvons un NorthRyde, à deux pas d’un immense …..cimetière !!!

Excitation du lendemain en prenant le métro avec une pensée émue pour le beau-frère. Les instructions sont simples pour les enfants et surtout pour triple A: on ne touche à rien…et une demie-heure plus tard, à nous Opéra, harbour, bridge et autres. Le Royal botanic garden nous protègera un peu du soleil bien présent.

Nous aurons le bonheur de déjeuner dans une crêperie dans les Rocks. Le serveur, français, faut-il le préciser, nous encourage à rejoindre vite l’état du Queensland, il est beaucoup question de fermeture des frontières entre les états.

Nous décidons donc d’écourter notre séjour à Sydney , avec regrets, et prendrons le ferry pour nous approcher de Bondi. Malheureusement, il aurait fallu acheter une carte pour le bus avant…impossible d’embarquer dans ce dernier, les billets ne peuvent pas s’acheter à l’unité.

Pas grave, nous repartons en ferry et profitons de ces points de vue incroyables.

Nous décollons le lendemain pour les blue mountains, et sur la route nous prenons une décision compliquée: partir ou rester?

Cela fait plusieurs jours que nous nous interrogeons, notre ascenseur émotionnel fait des allers-retours, les annonces locales se font de plus en plus brutales et anxiogènes, les lignes aériennes de plus en plus rares et surtout… l’idée d’être confinés dans un camping-car à 6 nous apparait telle qu’elle est: cauchemardesque.

Un vol de la Thai Airways nous fait de l’œil… on clique et … on claque notre budget !

Les prochaines heures passent dans une ambiance particulière, nous profitons à fond de nos dernières fois. Heureusement le site est magnifique, nous allons au Scenic world nous faire des frayeurs dans des téléphériques et autres trains de mines accrochés entre deux montagnes.

Retour sur notre campground de Sydney en attendant le vol retour mais là, c’est toute une nouvelle aventure!

Suite et fin au prochain épisode.

Ca s’en va et ça revient (ou pas): l’histoire du boomerang résilient.

Australie: Victoria-South Australia-Kangaroo Island

Nous faisons nos adieux à la Nouvelle-Zélande non sans avoir revu nos amis suisses de http://www.passionvoyages.ch/blog, croisés au hasard d’une rue de Christchurch. A l’aéroport, la queue est longue pour l’enregistrement, nous avons 5 gros sacs pour 6. Apparemment, les poids des valises ne sont pas communicants, nous devons mettre en place en urgence un sixième sac. Après quelques heures de vol, nous sommes heureux d’arriver en terre australienne, nous testerons un resto italien à l’arrivée bien sympa.

Opération récupération de la clé de l’appartement dans une Locke-box

Visite le lendemain du musée de Melbourne dans la lignée de ses cousins kiwis, didactique! Après une balade sur les quais (on ne se refait pas), nous rejoindrons nos amis suisses ainsi que les Nolls (http://lesnollsontdeuxailes.ca) pour une soirée mémorable sur le roof de l’auberge de jeunesse (j’ai pris un sérieux coup de vieux en voyant tous ces backpackers agglutinés autour de leur popote !).

Musée bien sympa
La joie de rencontrer d’autres âmes voyageuses

Le 29 février sera le jour où… la famille 6Gone fera ses premiers pas en camping-car, cela ne peut arriver que tous les 4 ans! Après l’excitation, vint le moment de caser les 5, pardon 6 sacs pleins à craquer ainsi que leurs propriétaires sans compter les bagages à main, dans un espace correspondant à notre ancien carré … challenge relèvé quasi haut la main… Après avoir erré une heure dans Melbourne et fait perdre au capitaine ses derniers cheveux, arriva le moment du dépliage de la maison de poupée… nous nous installons courageusement à l’arrière dans ce qui est considéré comme un queen size… rétrogradé en princess size! Il va falloir prendre nos marques, cela ressemble à la vie en bateau (comprendre ne rien laisser sorti sinon au premier virage, cela valse) version lilliputienne. En terme de tranquillité et d’intimité, ça envoie du lourd!
Le premier jour de mars sera sur la Great ocean road, magnifique, mais les rouleaux de vagues sont peu engageants… moi qui aime bien piquer des têtes, je n’ose pas. Nous avons d’ailleurs fait un stop sur LA plage de nudistes de toute la route… bon, si les cours de biologie n’avaient pas été assez assimilés, c’est le cas maintenant …


A Big Hill, nous irons dormir dans notre premier free camp, à la dure ou presque (toilettes sèches présentes.. cela change tout, enfin quand il ne tombe pas des trombes d’eau!). J’en profiterai pour essayer la pâtisserie à bord.. catastrophe, le moule était percé et le four n’est en fait qu’un grill déguisé. Cela finira en pancake à la banane, dire que les enfants ont adoré…bande d’ingrats;)

Le lendemain, nous motivons la fine équipe pour une rando jusqu’aux cascades d’Eskrine.

Le soir, nous visons le Bimbi Park qui héberge plein de gentils koalas. Nous ferons la connaissance d’une famille française vivant à Singapour autour d’un apéritif.

Le lendemain, intrigués par une activité ebike-ecolo, nous suivons l’inénarrable Nathan sur les pistes entourant Cape Otway. Les vélos électriques sont unanimement validés par la famille, Numérobis décrétera même que c’est son « sport » préféré ! Nous humerons non sans délectation des crottes de maman Koala, à la bonne odeur d’Eucalyptus, goûterons des baies blanches et soignerons nos futures coupures à l’aide de décoctions maison. Maintenant, les enfants sont prêts à dévorer tout ce qui pousse.

Une pause au phare de Cape Otway nous aidera à prendre conscience des conditions de vie bien précaires des premiers colons, le petit cimetière abritant des petites sépultures bouleversera notre petit monde.

Nous continuons sur la Great Ocean Road.

Le 4 mars, nous terminerons cette jolie route à Warrnambool, les enfants profiteront des grands playgrounds et tyroliennes mis à leur disposition. Le lendemain, grande émotion pour notre triple A… l’achat tant attendu d’un boomerang, lui qui attendait l’occasion depuis « au moins deux îles » (comprendre depuis la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande). La rando dans la réserve de Tower Hill passera comme une lettre à la poste et le premier essai du boomerang sera …fracassant! Bien qu’ayant suivi à la lettre les instructions, le boomerang fit un …400 ch’ais pas combien degrés et revint directement à son écurie, c’est à dire à la boutique, oubliant de demander l’ouverture des fenêtres… un grand bang plus tard et bien que secrètement impressionnés par la trajectoire, nous filâmes sans demander notre reste! Pas bien loin quand même, nous partagerons notre déjeuner avec une amie autruche aussi curieuse qu’affamée.

Mais, il vole!

A port Fairy, nous sortons notre brave groupe pour une promenade à Griffiths Island. Le soir, nous demandons au propriétaire de notre zone de camping où nous pourrions lancer le boomerang. Ce dernier trop heureux nous envoie chatouiller les perroquets blancs qui font un bruit pas possible… et zoom l’engin se prend dans les arbres pour le plus grand malheur de triple A qui pleure à chaudes larmes la perte de son engin. Nous nous épanchons auprès de nos voisins et le lendemain, nous avons la surprise de trouver au pied de notre destrier le boomerang de notre jojo! La vie est vraiment belle, les fées (et leurs chiens chasseurs de boomerang ) veillent!
Nous devons maintenant prendre la route pour Adélaïde, changeant ainsi notre programme qui ne prévoyait pas de passage par Kangaroo Island. La route est très très sèche et aride, nous déjeunons près du Lake Albert. Triple A trépigne à l’idée de sortir de nouveau son boomerang, Greatwine fait le kéké et le lance… plouf dans le lac! Il sera bon pour se mettre en maillot en mode express pendant que sa sœur surveille l’objet flottant identifié … miracle, le boomerang sera sauvé des eaux! Dans le genre résilient…

Le retour du Boomerang… un peu mouillé

Arrivés sur Victor Harbour, nous irons nous détendre les pattes sur la jolie île de Granit. GG est fière de pouvoir marcher maintenant 1 km sans être portée… elle est encouragée comme il se doit par ses vieux parents.


Samedi , mauvaise surprise avec le ferry réservé et payé sur directferry : pas de confirmation… nous sommes bons pour passer une heure à l’office du tourisme tenus par l’amicale du 3ème ou plutôt du 4ème âge. En tout cas, notre petite dame dépatouille la situation en nous trouvant d’autres horaires .. on n’aura pas fait toute cette route pour rien. Un petit tour sur la pointe Bluff est organisé après quelques courses.

1h de ferry plus tard, nous voilà sur Kangaroo Island. L’arrivée est tardive, nous devons rouler 1/2 h avec un soleil couchant et faire nos premières rencontres avec des kangourous, malheureusement plus en état de sauter..cela change des lapins et chats victimes de la route en NZ. La zone de camping sauvage est superbe.
L’île est brûlée à 80%, il reste des emplacements sauvés à l’ouest comme la Wildlife reserve où les enfants feront réserve de câlins aux kangourous. Malheureusement la partie ouest (Flinder Chase NP) est totalement fermée.

Les plages sont magnifiques, parfaites et adaptées pour déjeuner. Nous notons au passage que des barbecues au gaz sont possibles partout en Australie, même dans les coins les plus reculés… à chacun ses priorités. Pour les NZ, c’est le gel hydroalcoolique et pour nous ce serait plutôt les toilettes, l’eau et l’électricité.

Nous dormirons à Ému et retrouverons nos amis suisses qui auront la chance de tâter en live les araignées version XXL dans leur salle de bain. Une bonne soirée suivra et le lendemain nous irons dans le sud de l’île à Vivonne bay, au large de « Kersaint »!! Ca ne s’invente pas et nous permet de repenser aux amis bretons. Nous ne pouvons ne pas aller surfer sur les dunes de sable et revenir bien… ensablés par tous les orifices !! Vive la douche à l’arrivée.

Mardi lever aux aurores (4:30)… ça pique mais c’était le seul ferry disponible pour rejoindre le continent. Nous avons longuement hésité à laisser les enfants dormir dans le camping-car mais la raison l’a emporté …. leur bonne humeur et la fatigue se manifesteront en retour de bâton. Nous visons depuis Cape Jervis les Grampians, 6 h de routes prévues… sans les imprévus, en l’espèce un détour de plus d’une heure et la prise en compte de notre vitesse moyenne. Notre destrier sera à l’occasion baptisé au doux nom de SpeedySix. Nous nous relaierons pour la conduite, si je vous dis que le capitaine a piqué un roupillon, je vous laisse imaginer son degré de fatigue…lui qui freine du pied généralement quand je conduis, alors avec le camion, pardon le CC…

Nous avons enfin vue sur la magnifique chaîne des Grampians sous un ciel azur, cependant en oubliant de configurer le gps en mode « éviter les pistes » ce qui nous a valu un ratatinement des vertebres express…. heureusement court.

Spectaculaires les Grampians

Au bout de 9h de route, nous ne sommes pas mécontents de voir la fin, Speedy6 s’est transformé en Cocotte minute, les deux aînés petent une durite. Arrivés à Halls Gap nous faisons aux enfants la surprise de retrouver les 20000 lieues en goguette avec la maman de Guillaume. Autant dire que la soirée fut bonne – comprendre: on n’a pas vu les enfants. Amusant de les retrouver avec une situation inversée par rapport à la NZ: eux en voiture/hôtel et nous en CC. Les enfants iront observer un combat de boxe entre kangourous, on se sent moins seuls;)

Il y a bien un incendie en arrière-plan, «managed » selon les autorités

Mercredi, nous irons nous en mettre plein la vue dans le parc national des Grampians, entre les chutes, les vues spectaculaires et les jolies randos.

Retour sur le site du camping, les deux jeunes retrouvent les joies du tennis. Le terrain est bien sympa mais envahi de déjections de kangourous, le petit besoin en pleine nuit est épique, nous passons entre les marsupiaux endormis.

Jeudi 12 mars, nous entreprenons l’ascension du Mont William, le parking est désert, nous croiserons juste un couple de québécois. Au retour, nous lirons plus attentivement l’affiche qui interdisait en fait le sentier… expliquant ainsi la totale quiétude sur le chemin. Notre trajet passe par Ballarat, ville célèbre pour son gisement d’or.

Nous visiterons Sovereign Hill, un village reconstitué du début XIXeme de chercheurs d’or. Les enfants apprécient tellement que nous serons bons pour y retourner le lendemain. Soyons honnêtes, c’est extrêmement bien fait et efficace. Cela résonnait en plus bien avec le livre de B.Simonay (la dame d’Australie ) relatant l’histoire de la mine.

Nous sommes maintenant sur la route pour Melbourne, prochaine étape Sydney où nous croisons les doigts pour que nos visiteurs puissent nous rejoindre.

Nous pensons à tous ceux qui sont impactés par la grippe et la psychose ambiante. Ici tout est à la cool sauf pour le papier-toilette qui a été pris d’assaut … rupture de stock dans les magasins. Les australiens ont un sens des priorités surprenant. Pas grave, au pire on fera à l’indienne;)

Par Issy les kiwis! Nouvelle-Zélande (4)

Enfin, nous voyons arriver le jour tant attendu des retrouvailles avec les copains isséens; Nous sommes au taquet, nous prévoyons de nous rejoindre pour un dîner, nos deux logements sont à quelques kilomètres. Nous arriverons un peu avant eux dans leur appartement (le temps de faire leur check-in, autant rendre service) pendant que Christophe plaidait sa cause auprès des gendarmes locaux pour un léger (…) excès de vitesse (ou de zèle selon l’intéressé!). Tout ce petit monde est aux anges, la semaine en commun sera courte mais efficace. Les garçons ont bien grandi, les parents n’ont pas changé! Raphaëlle ne se remet pas de la couleur indéfinissable de mes cheveux!

Nous ferons une rando sur Abel Tasman, très agréable et pas trop compliquée pour notre fille, qui profitera avec ravissement de l’arrivée de montures fraiches, aujourd’hui le dos d’Alexandre.

Nous filons ensuite vers pancakes road, non sans avoir fait une pause sensations fortes avec la traversée d’une rivière en zipline et surtout…. la recherche d’or dans la rivière. Le surnom de Golden Girl n’est vraiment pas ursurpé, elle passera un temps fou à nous faire travailler pour récolter quelques paillettes d’or… ce qu’il ne faut pas faire.

Le 15 février, la météo, qui jusque là était au-delà de la perfection, nous menace. Nous filons donc pour les Glaciers (Frantz Joseph et Fox) et traçons la route… (bon, nous avons compris maintenant que rien ne vaut un petit défi du genre « le dernier arrivé paie le café » pour motiver les copains!). Nous arrivons à temps pour faire la rando au pied du glacier, ouf car le lendemain…que d’eau, que d’eau …des seaux!

D’où l’idée géniale de Raphaelle d’aller piquer une tête dans les Hot Pools… le corps dans une eau à 40° et la tête… sous des trombes. Moment improbable mais bien sympa.

que d’eau, que d’eau!

Nous repartons le lendemain en faisant un joli détour via le Lake Matheson qui tiendra ses promesses et servira de miroir au glacier, qui n’en n’avait pourtant pas besoin pour être admiré.

La route vers Wanaka est magnifique (bon, les superlatifs manquent un peu d’originalité en NZ, les enfants me charrient à chaque tournant : « regarde maman, c’est somptuuuuueux! ». Arrêt obligatoire pour tous aux Blue Pools, qui seront plutôt nuance verdâtre avec ce qui est tombé de pluie la veille. Le bain de pied est pour le moins stimulant, la température de l’eau est bien basse, mais une séance d’acupuncture avec les maudites sand flies nous revigorera …!

contemplation…


Les paysages iront crescendo si tant est que cela soit possible. À Wanaka, nous ferons la Rocky montain diamond lake, avec des vues sur les lacs imprenables.

Et ce qui devait arriver arriva… notre dernière soirée. Dire qu’on n’a pas vu le temps passer est encore en-deçà de la vérité, que des moments sympas où les enfants ont chacun trouvé leur place, les soirées pyjamas se sont enchaînées, sans parler des bons dîners entre parents … on ne risque pas d’oublier cette semaine éclair, les amis! Encore merci d’avoir bravé les virus, les décalages, et autres turpitudes pour se retrouver aux antipodes de la France, les bras chargés de bonnes choses !

Évidemment, il va falloir trouver la parade avec les enfants pour gérer la dépression post-amicale. Le puzzling world de Wanaka nous sauvera, le labyrinthe m’éreintera, voire me prendra bien le chou!

Nous devions aller dans les Milford Sounds initialement. Les routes étant inondées, nous birfurquons vers Queenstown. Quelle bonne idée! La ville est très touristique certes mais bien sympa, une petite rando autour du lac est improvisée au grand bonheur de Numérobis!


Cela fait bien longtemps que nous n’avions pas fait de vélo, occasion d’organiser une rando nous menant de Arrowtown à Gibbston. Un petite vingtaine de kilomètres passant par des ponts suspendus, le capitaine fut valeureux, en tandem avec sa fille qui ne pouvait pas trop forcer sur la pédale. Cette randonnée fut pour nous des plus surprenantes. Alors que je peinais lamentablement, une femme me croise et me dit: c’est vous les 6gone?!! Passé le moment de surprise (promis, on n’avait pas collé de stickers sur les vélos), nous avons fait (trop brièvement ) connaissance d’un couple de québécois qui nous connaissait via le blog et les amis Pat&Pat!

Si on vous dit qu’on a recroisé sur la route les 20000 pieds, vous nous croiriez? Occasion d’un bel après-midi luge avec tout ce petit monde.

Le 21 février est une journée à marquer d’une pierre blanche, coiffeur pour les trois garçons ! Ça ratiboise sévère mais il y avait matière.

Impossible de quitter Queenstown sans passer par le meilleur burger du monde (qui a la bonne idée de faire gluten free). On valide avec les 20000 pieds. Nous traçons vers le nord et le fameux Mt Cook. La journée du 22 sera maussade et pluvieuse. Impossible de distinguer le fameux mont, nous repartons sur Tekapo. Le soir sera un peu moins humide et nous permettra de réserver la grande surprise promise aux enfants que nous n’avions pu honorer au Frantz Joseph Glacier et que nous devions faire avec nos amis: avion survolant toutes les beautés du coin: Tekapo, Glaciers, Mt Cook,……

Le lendemain matin, étant dans un site regroupant tous types d’hébergements (tentes, Camping-car, mobile-homes), nous partageons la cuisine avec des coréens… et faisons apprécier à nos enfants la vie en collectivité et le partage des odeurs plus ou moins fortes le matin… leçon de vie ! Mais ce qui nous attend surtout est le survol des glaciers, un moment fabuleux, sous un ciel azur, 1 heure de pur bonheur. Nous nous sentions bien petits et fragiles dans ce coucou, des paysages spectaculaires

Nous nous attaquerons l’après midi à l’ascension du Mt John, court mais fatiguant avec GG sur le dos.

Akaroa nous attend pour notre dernière étape dans ce beau pays. L’arrivée dans la péninsule de Banks est superbe, le petit village aux couleurs françaises nous plaît bien.

Le 25 février, nous irons nous promener dans la péninsule. Une dernière pause sandwich achèvera le capitaine qui n’en peut plus de s’enfiler du pain de mie depuis trois semaines, pourtant j’ai essayé de varier le contenu! Il me demandera grâce pour les prochains jours, appuyé dans sa démarche par l’ingrate troupe. Le capitaine et GG nous laisseront rentrer à pied avec les garçons, erreur stratégique, le chemin repéré n’existe plus, on fera un bien long détour… les applications type maps.me sont géniales la plupart du temps mais quand elles plantent, autant dire qu’elles ont les oreilles qui sifflent.


Le 26 février, nous prenons avec nostalgie la route pour Christchurch et manquons de nous faire un beau méchoui avec le mouton resté bêtement (pléonasme?) sur la route, ouf il était moins une ! Les enfants ont attrapé un rhume, inutile de préciser que nous les assomons de paracetamol et autres substances destinées à éradiquer toute poussée de fièvre.

Une visite du Royal Botanic garden et du musée de Christchurch suivront. La ville porte encore de nombreux stigmates du tremblement de terre de 2011.

Le 27 février, après un dernier tour en ville, occasion de tomber sur Laetitia et David de passionvoyages.ch/blog, nous filons à l’aéroport et disons au revoir à ce magnifique pays, aux couleurs et paysages tous plus variés les uns que les autres et à ses habitants si relax. Next step: Australie pour 4 mois avant le retour en France.