Sous le soleil de Mexico…

Histoire d’en rajouter pendant que certains pataugent….

Nous quittons donc Cuba et retrouvons officiellement le drone et le téléphone satellite qui étaient sous scellés à la cubaine (en gros dans un sac poubelle que nous leur avions fourni, scotché sur le haut..). Maintenant nous pouvons l’avouer, un petit trou fortuit s’était formé au niveau de l’iridium et nous permettait de temps en temps de nous connecter, pour des besoins météo, bien entendu .

Nous traversons le fameux canal du Yucatan. Grâce à nos experts meteo, la nav se passe bien, une journée, une nuit. Pendant un de mes quart et sans doute mal réveillée , j’appelle Captain Faka pour avoir des conseils car j’ai la nette impression qu’on n’avance pas. Réponse laconique : »t’as quoi dans les voiles ? »… euh …du vent pourquoi ?? Je cherche désespérément une réponse …pas trop stupide de préférence mais je sèche . En désespoir de cause, je fais ma RH: »tu entends par quoi précisément quand tu dis: t’as quoi dans tes voiles ??? »

« Ben, c’est simple , quelles voiles avec quelle longueur… »

« Ah…. »(suffisait de le dire, plus ça va plus je blondis (roussis corrigent les lutins)!).

Nous arrivons donc sur la Isla Mujeres (des petites dames quoi). Le choc civilisationnel que nous prenons… des barres d’immeubles, des days-charters remplis de touristes musique à fond, des énormes paquebots mais surtout notre ami Chedraoui, le carouf local dans lequel nous allons passer des après-midi à combler nos placards et nos estomacs ainsi que nos lits (achats de couettes les plus moches au monde). Nous notons également que le mexicain ne fait pas vraiment peine à voir, c’est la version tassée du cubain!

Bien entendu, il faut passer par la case formalités, dans la marina voisine, un type propose pour 75 dollars de s’en charger .

Nos capitaines y passeront des matinées entières (vous avez ainsi compris la répartition des rôles et de la charge mentale de chacun ), ce que la marina n’avait pas précisé , c’était le fait de laisser l’annexe le temps de faire les courses nous coûterait 10 dol par tête …ça ressemble un peu à du foutage de gueu…

La tête de ces messieurs quand ils ont réalisé qu’il faudra accomplir le moment venu les formalités de sortie, le Mexique n’étant pas spécialement ouvert ni équipé d’un point de vue maritime….

Nous visons ensuite l’île de Cozumel, elle aussi haut lieu de tourisme de masse . Une marina étant indiquée nous tachons de la viser (après une nav de nuit) , l’entrée est un mouchoir , deux bateaux ne passent pas ensemble et personne ne répond à la VHF… nous poireautons devant l’entrée pendant une petite heure, perplexes et ne sachant pas trop comment négocier l’entrée qui en plus est en tête d’épingle, aucune visibilité sur ce qui nous attend. Un contact se fait à la VHF, avec un mexicain ne parlant pas un mot d’anglais, nous comprenons que nous pouvons entrer…hardi les gars!

Finalement, la marina est toute neuve, limite pas encore terminée , nous avons deux grandes places , les enfants sont ravis, il y a un grand terrain à côté pour jouer.

Cozumel étant réputée pour ses spots de plongée et de snorkelling, nous décidons d’aller faire un petit tour en annexe, effectivement,c’est très chouette et accessoirement quel bonheur de pouvoir se baigner !

La nuit dans la marina étant très chère pour un service pour le moins limité (100 dol.), nous repartons face au port de ferry où nous avions repéré des bateaux qui y mouillaient. Le soir venu, nous nous sommes retrouvés avec pour très proches voisins les navettes qui faisaient leur rotation continent/île toute la journée … moyen moyen …

Le lendemain , nous prenons le pari d’aller sur la pointe nord et mouiller sur un spot indique par un Français . Bien nous en a pris, pas un seul bateau à l’horizon ou presque, cela fait du bien .

Dernière étape mexicaine à Tulum, départ mercredi à 5:30…pour une arrivée à 14:00. L’idée étant de visiter rapidement le site et les temples Maya dans l’après-midi et repartir le soir pour profiter d’une fenêtre météo favorable pour la prochaine étape, le Belize. On a beau être en vacances, il nous reste quelques contraintes !

Tulum est en soi un challenge, nous ne pouvons compter que sur des relevés GPS indiqués par un blog d’une famille et nous fier à notre vue.

Défi relevé , en revanche le mouillage ne tient pas, ces messieurs resteront sur les bateaux pendant l’étape culturelle et pédagogique du voyage .

Nous débarquons de l’annexe de Faka tout mouillés, les rouleaux de vague rendent la manœuvre super chaotique voire un peu dangereuse. La plage est également bondée de touristes et après 20′ de marche nous avons le plaisir d’arriver enfin sur le site du temple Maya . Ce dernier valait vraiment le détour, même mené au pas de course car nous devons repartir assez vite et surtout avant la fin du jour. D’un autre côté, les enfants étant trempés….pas super inspirant pour aller faire des dévotions au dieux Mayas. Notons le désespoir de Triple A ayant failli dans sa mission de retrouver Esteban, Tao et Zia…peut être au Belize??

Trop plein de langoustes…un comble!!Cuba, la fin.

Suite au départ des beaux-parents, sous une pluie torrentielle et après 1 semaine de temps franchement frais (je leur avait dit de prendre le minimum en terme de pulls et autres , ma crédibilité en a pris un coup…), nous délaissons avec plaisir nos pantalons et manches longues et filons à l’ouest pour Cayo del Rosario. Sur la nav, nous pêchons un barracuda avec des dents biens pointues . Nous sommes restés très perplexes par rapport à la ciguatera… on le mange ou on le rejette? Après concertation avec Fakarever, nous le gardons (et leur proposons directement de partager avec eux un tartare du bestiau à l’apéritif,, nous avons le sens du partage!). Soyons honnêtes , nous avons passé la nuit à nous demander si nous nous grattions à cause des moustiques ou si nous étions atteints ! Seuls les adultes ont testé). Greatwine et GG me préviennent qu’à part la dorade, ils ne goûteront rien d’autre…

En arrivant à Rosario, nous croisons un vieux rafiot de pêcheurs qui nous proposent des langoustes en échange de bières ou de rhum…le Capitaine sacrifie 6 Heineken et une fiole de rhum et nous voici avec 8 langoustes!

Jeudi 11, nous partons en annexe sur l’ile  « sanctuaire de singes »… qui apparemment ont déserté l’endroit. Nous empruntons ce qui ressemble à un pauvre chemin et nous esquintons les tongs sur un lit de pierres volcaniques aiguës et tranchantes. Et comme d’habitudes, nous sommes le déjeuner de petits habitants, qui malgré leur taille ont un potentiel de nuisance certain. Au bout du chemin un panneau en espagnol nous indique « »zona de descanso » … aucune idée de ce que cela peut bien signifier malgré mon espagnol 2ème langue (dans lequel je plafonnais glorieusement à 6 de moyenne jusqu’au bac où un miraculeux 11 m’a suffi comme preuve de l’existence de Dieu). Nous rebroussâmes chemin et repartîmes un peu déconfits par cette petite balade (vous noterez qu’en CM2  on attaque le passé simple…), les nonos en revanche, …

Au retour, amélioration nette de notre potentiel de négociation avec un autre bateau de pêche local, 6 bières contre 10 grosses langoustes ! Le Capitaine commence à se dire qu’il va falloir passer à un autre moyen de négo et le congel déborde …

Nous partons en route vers la Juventud… et comme la nature est bien faite, nous pêchons une jolie petite dorade coryphene de 1,5 kgs, nos deux loustics ont leur déjeuner du lendemain! A défaut de produits frais, on a de quoi alimenter un étal de poissonnerie!

Finalement, nous ne nous arrêterons pas à la Juventud, nous irons directement à los Moros, un coup de vent est prévu. L’endroit est le premier endroit international pour les bateaux pour effectuer les formalités, complètement à l’ouest de Cuba…nous étions en tout 3 bateaux … le trou perdu !!

Seuls quelques pêcheurs en barque nous aident à nous ancrer dans un abri à cyclone au sein d’une mangrove. Contre quelques tee-shirts et un fond de rhum, nous continuons notre stock de langoustes.

Le lendemain, journée jeux de société, montage des legos et autres en attendant que le coup de vent passe. Dans l’après-midi, lasse d’être le trou du …., pardon troubadour de la famille au jeu de cartes président, expédition chasse aux crocodiles dans la mangrove, au retour, visite de la cahute des pêcheurs … grande pauvreté (malgré le poste de tv qui fascine triple A). Ils ont beau ne rien avoir, ils vont trouver le moyen de nous offrir des petites bananes (Joie de tous, nous n’en n’avions pas vu depuis longtemps!).

Leur générosité nous touche et à cette occasion, ils nous offrent une belle leçon de vie à tous. C’est sur cette dernière que nous quittons Cuba, prochaine étape le Mexique.

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Où sont les langoustes, m’sieur?
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la cabane au fond du jardin….!
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Descanso….no comprendo!
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Il est frais mon poisson!
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Vive la dorade!
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pas besoin de chercher des singes bien loin, en plus ils hissent la grand’voile

Journée spéciale à Cuba- AED

Mercredi 27 décembre, nous avons vécu une journée forte organisée pour l’AED par Oscar.

Nous commençons par l’église Claret qui a été entièrement rénovée suite au passage de l’ouragan Sandy qui avait tout dévasté .

À notre arrivée , des jeunes paroissiens nous présentent un spectacle qui sera rejoué lors de la fête de la sainte famille le 31. Nous ne comprenons pas tout mais les enfants sont au taquet (et heureusement silencieux grâce à la glace au chocolat offerte !).

C’est aussi l’occasion de transmettre d’autres fournitures. Nous n’avons pas pu réceptionner les petites bibles à temps, ce n’est que partie remise.

Ensuite, direction Cobre et visite du sanctuaire dédié à la vierge Marie. C’est un haut lieu de pèlerinage et d’unité entre les cubains. Nous sentons les enfants fortement impressionnés et sensibles par la ferveur religieuse.

Un déjeuner nous attend dans la maison papale du séminaire jouxtant le sanctuaire, les papes François et Benoit XVI y ont séjourné , nous avons même pu voir leur chambre et accessoirement utiliser leur toilettes! Là aussi, nous n’en menions pas large et étions très émus de cet accueil .

Le repas fut hautement apprécié par ces fines bouches ravies de pouvoir (enfin)manger des frites !!

Cette journée restera gravée et l’accueil et la simplicité d’Oscar nous ont beaucoup touchés. Encore merci!

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Dejeuner de rois dans la salle à manger papale
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avec le père
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travail de l’espagnol…
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devant la crèche

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l’Eglise aujourd’hui
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après Sandy

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repos dans le séminaire des guerriers
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depart au petit matin
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Cobre

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après Sandy

Cuba! Voyage dans le temps…très belle année à tous

Nous arrivons sur Santiago de Cuba le 25 décembre au petit matin , l’accueil est plutôt chaleureux .

Le médecin monte à bord, prend notre température et nous autorise à débarquer . Nous passons au bureau des gardes côtes , 2:00 pour éplucher nos passeports , nos destinations, le contenu exhaustif de notre frigo et de nos placards, le nombre de téléphones, pc,… limite on est prêts à leur donner le nombre de caleçons à bord ! Notre téléphone satellite et le drone sont scellés …. zut!

Le lendemain, nous partons explorer l’île en face avec une famille suisse rencontrée sur la marina. L’île est jolie, à notre arrivée un gars s’impose comme étant notre guide attitré , ok… son père tient le restaurant du coin, sa tante est la directrice de l’école, la grand mère fleurit l’église (saint Raphaël, qui serait le patron local de nos amis pêcheurs !!).

Nous avons l’opportunité de donner des fournitures scolaires grâce à l’ami Jef qui nous en a envoyé 4 cartons .

Les besoins primaires sont criants, nous touchons la pauvreté de près, cependant la « dignidad » cubaine n’est pas un vain mot.

Étant à sec de gaz, nous partons en recherche d’un moyen de remplir nos bouteilles. On nous recommande Pedro qui habite dans une maison verte (plutôt un amas de tôle façon bidonville). Il est ok pour remplir (au noir car c’est interdit à Cuba de vendre du gaz…)nos bouteilles, nous devons préalablement lui donner 20 dollars pour qu’il puisse racheter des tickets de rationnement à des copains puis transvaser le gaz dans nos bouteilles avec des embouts de fortune….j’assiste au remplissage médusée et un peu inquiète mais l’opération se passe finalement sans problème malgré le grand pshiiiiiit final qui m’a fait sursauter.

Nous repartons assez vite le 28 décembre, les parents du Capitaine arrivent le 30 , nous avons rendez-vous à Cienfuegos à plus de 300 milles à la Marina et aucun moyen de communication.

Après 3 jours de navigation serrés, passés entre autre à nettoyer le pont couvert de particules crachés par les cheminées de Santiago , nous nous entendons dire en arrivant que nous ne pouvons pas rester, il n’y a plus de places au ponton et il est désormais interdit de mouiller autour de la Marina, contrairement à ce qui est mentionné dans les guides . C’est très gênant vu qu’on ne sait même pas où sont les beaux-parents et la belle sœur avec ses trois enfants.

Finalement , dans leur grande mansuétude, nous sommes autorisés à rester. On ne sait pas si c’est une bonne idée quand on voit la violence du clapot et les haussières bien tendues…

Toute la famille du Capitaine finit par nous retrouver, ouf!!! Nous devons faire patienter les enfants jusqu’au 31 au soir pour ouvrir les cadeaux rapportes par valises entières …on n’en n’a jamais vu autant , merci à tous de les avoir autant gâtés , c’était super.

Dans les valises également , 15 kilos de petites bibles que nous aurons l’occasion de donner lors de prochaines escales hispanophones … nous avons eu un peu peur des douanes mais tout s’est bien passé.

Le 1er janvier, départ pour la Trinidad a 1h20 de voiture. Nous réservons deux voitures et au petit matin 2 magnifiques Lada d’au moins 50 ans, toutes petites et toutes défoncées arrivent … la belle famille tiendra à 8(oui, vous lisez bien) et nous à 7 dedans (grand luxe quoi !). Épique, nous pensons que le pot d’échappement évacue directement dans l’habitacle, ça valait bien la peine de partir de Paris , on s’est fait un shoot d’un an de pollution en 1h. En revanche,notre chauffeur avait un système avec 5 enceintes qui pulsait bien, en plus d’avoir les poumons cramés, nous avions les oreilles qui saignaient!

La belle sœur est partie le 2 janvier , pour la plus grande peine de GG qui ne lâchait pas le petit cousin de 6 mois, en tout cas tous mes respects pour avoir fait en 4 jours Mexique/Havane/Cienfuegos/Trinidad et inversement avec trois petits loups !

Nous partons pour Cayo Largo pour une nav d’un jour une nuit… la température fraîchit franchement , oui avons retrouvé les beaux-parents tout grelottant pendant leur quart au petit matin ! Nous n’avions pas d’ailleurs prévu pareille chute, ça fait tout bizarre maIs il semblerait que nous soyons solidairement impliqués par le courant froid venant de Floride. On passe du ti’punch au grog!

La mer n’est pas non plus très chaude, cela ne nous empêche pas de pêcher les plus belles langoustes de notre vie, dont un monstre de 3,8 kgs, pêché à l’aide de 2 harpons!

Dimanche dernier, nous avons bricolé de quoi faire 2 galettes des rois, 2 coquillages pour faire les fèves et vive les rois! (Et les dents du Capitaine de Faka!!)

Départ des beaux parents mardi 9, après beaucoup de tracas pour récupérer un billet pour La Havane, les cubains font tout sauf du simple, ils ont pu voir la galère des reprises CNED, en voulant balancer triple A en crise à l’eau, l’animal s’est tellement agrippé que je m’y suis retrouvée également…au temps pour ma dignidad !!

Nous amenons les beaux-parents à la Marina, forcément un énorme grain arrive, douche gratuite ….Bon retour en France et à très vite pour des vacances un peu plus « caliente » en Pacifique !

Rep Dom…fin!

La République Dominicaine est nettement moins touchée par les cyclones, en revanche au niveau Internet, il n’y a rien de trop!

Un dimanche, nous décidons d’aller à Las Palmas dans un des nombreux resorts pour capter une antenne ou un relais. Nous laissons nos annexes à un ponton et vadrouillons dans le club . Les piscines et les restaurants font rêver les enfants, malheureusement nous n’avons pas les bracelets qu’il faut pour en profiter, les filles étaient pourtant prêtes à nous en fabriquer en urgence.

Nous finissons dans un resto miteux qui soit disant avait du wifi…mais en revanche qui avait une sono à fond sur les chants de Noël … on peut pas tout avoir !

Retour pour récupérer les annexes…. la notre a littéralement fait pshhhhhiiiiiiit….et shiiiiiiiiiit😢

Elle s’est pris un gros clou bien rouillé , la protection s’est déchirée et nous avons un beau trou. Fakarever propose de nous remorquer, seulement leur clé est restée coincée dans le cadenas…quand ça ne veut pas …

Lendemain petit tour au paradis en face de Saona.

Puis Bayahibe pour faire des courses , déception très touristique dans le mauvais sens du terme. Le soir on retourne à las Palmas.

Lendemain, on passe à la Marina qui n a plus de place pour prendre de l’essence .

Ils sont ok pour qu’on puisse rester , chouette le supermarché est international et le petit resto le soir est parfait !

Départ pour 24 h de nav pour atteindre Barahona et faire nos formalités de sortie à l’Ouest de la Rep Dom.

Pas d’autres bateaux dans le port, glauque…

Les autorités arrivent sur le bateau, réclament leur bière , nous font la grimace car elle est trop « caliente »….euh, comment traduire « 100 balles et un mars tant qu’on y est?? » appelons cela un pot de « bière »…

Quand ils nous demandent si on a un « gun » à bord , triple A se précipite pour aller chercher le sien et bien les viser !

Vendredi matin (22/12), départ pour le sud de la République dominicaine. Dilemme, allons nous faire une halte à Isla beata pour faire un plouf avant le départ pour Cuba et les 3 jours de nav prévus.

Le début de la navigation est laborieux, vent dans le dos, donc très instable . Le Capitaine veut avancer, on va finalement zapper la Isla (pas bonita, chacun ses références, en tout cas ça ne nous rajeunit pas).

Au large de cette dernière, on entend des bruits sourds à tribord au niveau du safran… étrange, nous virons, lançons le moteur (grosse erreur mais on a tous droit à nos moments de faiblesse)et à ce moment là une grosse bouée se dégage..

Pas très fiers, nous continuons la route.

On se remet de nos émotions quand Golden Girl nous dit: on traine des bouées !!!!

Mais qu’avons nous fait aux pêcheurs bon sang ??? Quel est leur saint patron? Nous sommes prêts à toutes les dévotions pour que cela cesse .

Grosse mais alors très grosse galère, 20 noeuds de vent, houle de 1,5 m. On ne le sent pas, j’ai le cœur qui bat la chamade au moment de plonger, le safran est pris et évidemment l’hélice tribord ….

Le Capitaine plonge à son tour et à force de plongeons réussit à nous sauver de cette galère , notre héros du jour!

Les trois grands ont été impeccables d’efficacité pendant la manœuvre et triple A tellement absorbé par peppa pig qu’il ne s’est rendu compte de rien !

Merci cochonnet !

En bref, on aura eu notre plouf….

Les journées passent, 3 jours , 3 nuits… le 24 au soir, nous improvisons un apéritif de fête en haut sur le roof. La mer gîte fortement, les blinis au foie gras (qui attend depuis 8 mois dans le fridge) se font la malle à notre grand malheur.

Nous redescendons dans le carré , tout valse entre deux coups de vents, le champagne aussi !

La nuit passe, vu que c’est la troisieme, nous commençons à fatiguer, les yeux se ferment dangereusement .

Au petit matin , le père Noël a pris sur lui et a pu livrer à temps ses colis pour la plus grande joie des moussaillons qui ont été bien gâtés, un grand merci pour eux !!

 

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