Up and down in New Zealand (ou la découverte du système hospitalier local)

Nous restons encore quelques jours dans les îles puis retournons à Pahia. Occasion de nous imprégner un peu plus du kiwi way of life. Ils sont amusants avec leur nettoyant alcoolisé pour les mains présent à peu près partout, il doit y en avoir autant que de moutons par habitant, soit 10 pour 1!

A l’occasion d’un tour dans un magasin bio qui vendait en vrac, nous avons pu constater certains paradoxes. En tête de gondole: les bonbons haribo… mmmm le côté bio nous échappe encore mais c’est vrai qu’ils sont gluten-free, mes cuisses payent assez de le savoir. Cela ne nous a pas empêché de repartir avec pleins de sachets de quinoa, mélanges et graines (j’avais vidé toutes mes boites à l’arrivée, cela me démangeait de les remplir) sous le regard interrogatif mais plein d’espoir de triple A qui pensait qu’avec toute cette nourriture pour animaux nous allions enfin adopter un chien…

Nous partons avec Lotus visiter Waitangi où fut signé le fameux traité de paix. La visite est très chère et comprend manifestement des danses-haka ainsi que la présentation des premières pirogues…après un an dans le Pacifique, nous prenons le parti d’aller plutôt suivre une rando qui emmènent à des cascades. Jolie rando mais cascades … un peu décevantes. Les enfants au retour lèveront le pouce et prendront les visages les plus attendrissants pour être pris en stop…joli succès auprès d’y couple belge qui viendra en plus récupérer la deuxième partie du convoi.

Ici se construisit la légende
Les sentiers de rando sont extrêmement bien entretenus

Nous filons ensuite en bateau sur Russell, premier grand coup de cœur, le village (sans offense pour les kiwis car ce fut leur première capitale!) est très très British, joli comme tout.

On a hésité à mettre un cadenas

Une belle balade nous mènera au Flagstaff Hill (lieu historique que je vous laisse découvrir par vous même sur le net ) .

Au retour, nous apprécierons un bon déjeuner au Duke of Malborough, délicieusement décoré façon anglaise (que notre petit dernier comparera flatteusement aux maisons de ses grands voire arrières grands parents -sans doute pour le côté feutré, les grands rideaux, sans parler de la moquette de 10cm ou tout simplement pour les fauteuils type empire qui ont accueilli son délicat arrière train…bref Downton Abbey dans le Pacifique.

La terrasse est sympa aussi sur le front de mer

L’après-midi nous visiterons le musée de la ville et passant à cote de la mission Pompallier, nous la visiterons sur un heureux hasard.

Devant la maquette du navire de Cook

C’est une ancienne mission catholique qui a introduit la première imprimerie. La visite pour les enfants (nous sommes les seuls) est absolument extraordinaire, ils pourront suivre toutes les étapes de la fabrication d’un livre, du choix de la peau de … mouton bien sûr, au rinçage, tannage,…évidemment, les enfants seront invités à se désinfecter les mains avec les fameuses solutions hydro alcooliques entre les ateliers! Ensuite, partie imprimerie, ils apprendront les étapes allant du choix des caractères d’imprimerie, à la presse puis à la reliure. Bref, une heure de visite à la fois passionnante et divertissante.

de quoi faire un bon pull

Le temps est venu pour nous de commencer la descente vers Auckland, le frère du capitaine et son amie doivent nous y rejoindre.

Le soir, nous prévoyons un apéritif à bord avec Lotus, Appel d’air et Manevai. La houle est présente, on sent les amis de Lotus peu tentés de se faire rincer en annexe… le temps de réfléchir à une solution de repli, nous voyons notre bateau chasser et se rapprocher amoureusement de son voisin.. grosse frayeur, heureusement le pire a été évité.

Le lendemain, aux aurores, au moment de lever l’ancre, je laisse le fil de la télécommande du guindeau s’enrouler autour de celui-ci…oh le retour de la boulette..j’ai vu le désespoir et l’abandon dans les yeux de mon mari…qui a réussi à réparer mes œuvres….

La récompense des lèves-tôt

Nous visons cape Brett connu pour sa jolie rando.

Malheureusement le mouillage est très rouleur, on continuera finalement jusqu’à Oakura: nous sortirons entre deux averses, les enfants ont bien saisi l intérêt de la capuche des sweats à …capuche. Cela ne les empêchera pas d’aller se baigner sous des torrents de pluie, une soudaine envie les a pris…

Oui, il y a bien des personnes sur les fils..

Nous continuons la descente et arrivons à Marsden Cove, dans la marina, pour nous mettre à l’abri d’un coup de vent annoncé pour le lendemain. En arrivant, les garçons auront la joie d’admirer un bateau du circuit Sail GP à l’entraînement… (admirez la précision … Greatwine est passé par là)avec 10 noeuds de vent, là où au mieux nous faisons du 6-7 noeuds, ils filaient à plus de 30! On avait intérêt à dégainer l’appareil photo rapidement.

Le lendemain, la pluie est torrentielle mais c’est surtout le vent qui nous inquiète, des rafales à 50 noeuds, ça dépote …

J’en profite pour aller à la poste pour poster un courrier important … en Martinique. J’y ai passé plus d’une heure a expliquer que oui, c’est bien en France mais… dans les Caraïbes… l’horreur. Dans le doute, j’ai opté pour le suivi du courrier.

Le jour suivant, la pluie est enfin partie arroser les contrées voisines, le soleil refait surface malgré un vent à décoller les moumoutes . Un photographe doit passer pour le bateau, prévoyants nous envoyons les enfants jouer au rugby avec le joli ballon qu’on vient de faire gonfler . Une première pour eux, ils ont les règles à peu près en tête: mêlée et courir en lançant en arrière l’engin. La mêlée tournera au drame, dans leur lancée, le tibia de Goldengirl se fera méchamment tacler. Les hurlements suffisent à convaincre la marina d’appeler les Secours et nous voilà toutes les deux parties dans une jolie ambulance.

Pas taillée pour le Rugby ma fille…

Je n’ai jamais vu ma fille souffrir autant, un crève cœur, chaque creux (et il y en avait quantité impressionnante, la route étant en travaux) sur la chaussée la faisait hurler, …Arrivées à l’hôpital de Whangarei, une bonne demie-heure plus tard, elle est prise en charge. Les antidouleurs commencent a faire effet mais sur des durées très courtes, je dois me battre pour qu’ils lui en remettent. Sans doute ai-je sous estimé son poids, pas de pèse personne depuis 2,5 ans, on y va au doigt mouillé. Un bébé viendra la consoler et lui redonner le sourire, le temps des radios et de la pose du plâtre,qui part des orteils jusqu’en haut de la cuisse.

On nous monte dans le service pédiatrique pour la nuit, la chambre a 4 lits occupés. Nous pouvons maintenant témoigner et attester que le ronflement des Maoris est proportionnel au gabarit…si Golden girl avait pu se lever, elle aurait étranglé le voisin et on serait aujourd’hui au fin fond d’une prison!

Évidemment toutes les deux heures, petit check de la température, tension… vous l’aurez compris, la nuit fut courte. J’ai quand même droit à un fauteuil, censé se déplier en lit mais qui se replie en son milieu dès que je bouge… ça fait mourir de rire ma fille , il semblerait que je bouge bcp! Je finis discrètement dans son lit sur un quart de côté !

Le plâtre est affreusement lourd, impossible pour elle de faire le moindre mouvement, la douleur est toujours là malgré les doses de morphine… petit moral. Les hommes nous rejoignent avec qq habits et de quoi survivre (comprendre adaptateur, chargeur, liseuse). Ils doivent partir le lendemain pour Auckland.

Les journées et les nuits s’enchaînent la douleur s’estompe peu à peu, nous faisons connaissance de nos petits voisins et papotons entre mamans. Certaines situations sont poignantes, difficile de voir des enfants souffrir .

J’arrive à m’échapper de l’hôpital le temps d’une balade… suis un peu en mode zombie mais le besoin de prendre l’air l’emporte. J’en profite pour acheter du fromage et du chocolat … le duo gagnant qui sera complété par du Nutella!

Ça envoie du rêve non?
Il y en a un qui se sent légèrement coupable… à vous de deviner lequel !

Catherine de Manevai passera deux fois voir la minette, les mains pleines, elle sera la grand-mère par procuration puisque connaissant bien les beaux-parents… quand on dit que le monde est petit. L’entraide ne s’arrête pas là, la famille nous aide à trouver un logement sur Auckland, impossible d’envisager un retour sur le bateau avec un plâtre pareil.

Grâce à Pacou et sa nuit consacrée à nous aider à trouver une solution, une famille nous accueille à bras ouverts, ira à la rencontre du capitaine à la marina et nous prêtera même une voiture pour me récupérer … nous sommes bouleversés par toute cette gentillesse.

Entre temps, le frère du capitaine est arrivé en bonne compagnie, les garçons ont tout géré comme des maîtres… à croire qu’ils se passent très bien de nous;))

Nous sommes enfin autorisées à partir, le capitaine emprunte la voiture des fameux enfants des amis des beaux-parents… faut suivre;) et vient nous chercher. La minette n’est pas pressée de partir , elle était à fond dans son atelier de décoration organisé par des bénévoles…J’aurais tout vu!!

Le soir les retrouvailles peuvent enfin avoir lieu, la vie est belle!

Trouvé en arrivant au bateau… pourvu que personne ne comprenne le français 😉

Le 24 au soir, après une jolie et courte messe à la cathédrale (non sans avoir noté au passage la désinfection des mains imposée aux distributeurs de la Communion!), nous nous retrouvons tous dans le petit appart’hotel où je loge avec Golden Girl (l’accès au bateau étant impossible pour elle sans parler de se mouvoir pour elle dedans). Nous savourons la joie de pouvoir être tous réunis et avons une pensée affectueuse et reconnaissante pour tous ceux qui travaillent ce soir.

Nous vous souhaitons à tous et du fond du cœur un Joyeux Noël et une merveilleuse année 2020!

Dernière grosse nav de 6Gone (Nouvelle Calédonie-Nouvelle-Zélande), ou de l’art de choisir ses équipiers

Nous quittons avec émotion Nouméa, sous un vent bien présent, rien que le plein d’essence nous donne des sueurs froides.

Nous faisons la veille le tour des formalités, après avoir être attendu 3/4 h nos équipiers…ça commence bien!

Le lendemain matin, samedi 23 nous les récupérons (sans ce qu’ils avaient prévu d’apporter,…c’est pas grave!), nous disons un dernier coucou aux copains: au revoir l’équipage -féminin-d’ Anatole et encore merci pour tout!! Les 6truckers nous rejoignent pour un départ en cotillons et nous voilà prêts à partir.

Nous entamons la traversée sur des chapeaux de roue, près très serré, 8 à 9 noeuds de moyenne pendant 48 heures, ça dépote… tournée de patch generale ! tellement fort que notre équipière laisse en plan les lasagnes et part baptiser le seau, nous ne la reverrons presque plus pendant 24 h, le temps d’ailleurs pour elle de commencer un autre plat et le laisser aussi en plan… Bon, on sent le côté bien fiable du personnage non? Les vagues déferlent même dans le cockpit arrière, la houle est énorme et cassante.. le pied …bien salé !

L’équipage, dans l’ensemble est tout en nuance allant du blanc lavabo au gris cadavre.

Le lendemain, le deuxième équipier se cassera l’orteil en butant contre la porte d’entrée, le doigt etait à la vertical des autres…

Bref, les enfants au bout de quelques jours nous interrogeront tour à tour sur l’utilité réelle des équipiers qui leur échappe totalement et nos réponses évasives ne les rassureront pas. C’est vrai qu’on y avait pensé à eux surtout pour les quarts de nuit et pour apprendre aux enfants à s’améliorer en cuisine… bon, le capitaine les sent moyen en terme de fiabilité pour les quarts et préfère leur laisser la barre quand le jour paraît et … malheur, ils n’aiment pas la pâtisserie ! Quand ils font leur quart, le capitaine veille quand même sur la tablette, et moi j’enrage quand ils ne pointent pas leur nez à l’heure dite, après qq heures de quart, la patience a ses limites! Bref, inutile de préciser que chez 6Gone, on sait choisir les vainqueurs!

Ces derniers veulent absolument pêcher, au bout de 3 jours la mer se fait plus calme, on leur met la ligne, qu’ils contemplent toute la sainte journée.

On avance bien grâce à notre routeur Bob qui nous envoie des mises à jour régulièrement sur Iridium. Pour ce voyage, il nous a été vivement conseillé de faire appel à ses services, ce que l’on n’a pas regretté.

Le quatrième jour fut jour de recup. Gnocchis, burgers,…les stocks d’huile et de beurre partent à vitesse vertigineuse … ce que l’on consomme en 2 mois partira en une semaine… sans aucune exagération je tiens à préciser. Et, que dire du sel ? Heureusement que mes diététiciennes de sœur et belle mère n’étaient pas là, elles nous auraient fait une syncope. On déjeunait en épongeant discrètement les surplus des hachis et des pâtes!

Précisons que tout ce qui était frais, viande et charcuterie devait disparaître avant l’arrivée NZ. Autant vous dire qu’entre le foie gras, les confits de canard les charcuteries et autre bon fromages, c’était réveillon à bord avant l’heure…mais toujours pas de poisson au grand désespoir des équipiers au palais fin, très fin. Notre eau issue du dessal et minéralisée ne leur plaisait pas, ils ont fini tous les citrons pour atténuer le goût…. des aventuriers vous dis-je! Bon, ne parlons pas du manque de petites herbes fraîches dans la cuisine, cela nous rendait notre ami tout chafouin… on n’en demandait pas tant. En revanche gros sel et fleur de sel? Apparemment pas de différence pour eux;)

Nos stocks se videront comme par magie, le sec compris, apparemment ils n’avaient pas compris que seul le frais devait disparaître… champions toute catégorie!

On vous laisse deviner la gestion de l’eau, à chaque fois qu’ils commençaient à cuisiner on avait l’image dans la tête les heures de dessal qui allaient suivre sans parler du gaz (ben oui, faut préchauffer, on va pas entrer le pain comme ça, non mais oh) ni de la gestion des stocks de nourriture en général (ma poudre d’amande et la farine de sarrasin mourront dans des préparations dont la valeur ajoutée nous échappe encore… tant pis pour la tarte amandine de Numérobis qui nous faisait tant saliver)! Bref, on a eu beau expliquer de toutes les manières diplomatiques possibles, ils nous répondaient « oui oui » gentiment à chaque fois, mais avaient un peu de mal à percuter, le mal de mer sans doute…

Ne soyons pas bégueules, les gnocchis fait maison comme les brioches furent appréciés. Elles étaient magnifiques visuellement, au goût, il semblerait que la recette qu’on fait en 10’ soit meilleure et surtout plus aérienne…, parfaitement ingrat quand on sait que la pate a été pétrie pendant 45’ avec une plaque de beurre de plus!

préparation de raviolis aux épinards
le laminoir pour faire les pâtes fait des émules

La traversée continue, la mer est presque d’huile comme jamais on n’aura vu, des dauphins s’amuseront entre les coques, magique. On voit d’ailleurs de gros sacs flotter entre deux eaux , du plastique en NZ? Impossible, ce sont des méduses absolument énormes!!

magique!

Juste avant d’arriver, nous récurons nos semelles et tentons le laver le fond de l’annexe.

Terre en vue!!!

Le matin de l’arrivée, l’équipière est prise d’une rage de dent, nous sommes dimanche, la douane passse mais la biosecurity nous demande d’attendre lundi… bon, ben quand on est motivés…on a réussi à les convaincre de débarquer notre fine équipe, on ne saura jamais qui étaient les plus soulagés !

Nous attendrons sur le quai de la quarantaine tranquillement et en nous reposant… la marina nous ayant accueillis avec un petit sac plein de douceurs dont une fiole de whisky, ah ils connaissent nos marins de maris!

A bord, un seul cahier des charges règne désormais pour la cuisine: sans gras, sans sel et surtout sans chichis, le plus simple est le meilleur.

Pour conclure sur notre expérience d’équipiers, on était content pour triple A qui avait trouvé des adversaires à sa hauteur en bonne paie, pour le reste … à propos de « bonne paie », étant habitués à faire confiance, nous leur avions dit pour faciliter les choses qu’ils pourraient payer leur participation aux frais une fois arrivés… mal nous en a pris!

Après « réflexion » (oui, vous avez bien lu) la fine équipe a estimé ne pas avoir «mangé et bu » pour les montant que nous avions convenu ensemble (on n’a rien inventé et proposé ce qui était généralement utilisé), et ont décidé de n’en payer qu’une partie… la classe à Dallas!! Ils n’ont même pas réussi à appliquer leur propre estimation, des erreurs de multiplication aussi grosses,.. ça fait mal au cœur. Encore plus dur à digérer que leur plat, c’est vous dire! Bref, nous craignons que le temps ne puisse rien à l’affaire pour eux comme dirait l’ami Georges…

Cela nous permet d’avouer maintenant que nous avions mis nos mauvais leurres de pêche, les enfants ne voulant surtout pas de poisson et de notre côté nous voulions vider d’abord nos stocks!! Rien qu’à les revoir contempler des heures durant la ligne nous fait notre journée en rire, ce sera le running gag de la famille 6Gone!

Le lendemain, la visite de la biosecurity passe comme une lettre à la poste, seule une boîte de lentilles et 3 morceaux de bacon partiront, mon poulet surgelé passera, il était encore sous emballage et made in Kiwi!

Arrivés!!!

Nous profitons de la jolie marina, retrouvons Pascal sur Brûle-vent avec qui nous avons fait la traversée, encore mort de rire en revoyant la tête de nos équipiers en arrivant, il ne leur trouvait pas l’air bien vif entre l’un clopin-clopant et l’autre sous rage de dent! Le malheur des uns fait …

Pendant que les grands débriefent, fish’n chips et burger sont attendus par les jeunes

Mardi, nous louons une voiture afin d’aller explorer le cap nord, mais était-ce vraiment une bonne idée de s’enfiler 7 heures de route après 8 jours de nav enfermés?

L’aller est houleux dans tous les sens du terme, à l’intérieur comme à l’extérieur, au bout de 3h30 de voiture, 4 pauses pipi pour triple A, des frayeurs quand on serrait trop à gauche,… enfin nous arrivons au Cap Reinga. Magnifique, plein de jolis sentiers.

Nous filons ensuite pour les dunes de sable, totalement dépaysantes dans ces paysages irlandais, les enfants se défouleront bien et surferont les dunes des heures durant (la remontée est littéralement épuisante!)

Comment cela j’ai le pas lourd? Je sors juste d’une semaine de nav!
c’est pas le tout de descendre,…

Le retour par la route est superbe, le soleil perce, effet garanti !

Mercredi nous retrouvons Lotus au mouillage à Pahia . Un sentier des douaniers nous y mènera, 6 kms parcourus pour une bonne glace à l’arrivée ! Nous retrouvons nos amis en pantalon et polaires, et nous… encore en mode Caledonie, short et polo! Trop sympa de les revoir après 6 mois!

Nous tentons un retour en stop totalement loupé, à part des coucous des conducteurs, personne ne nous prend, on est bon pour le taxi.

Souriez les enfants, sinon, ils ne nous prendront jamais!

Jeudi matin, nous voyons arriver Manevai que nous avions quitté au Panama, nous sommes hallucinés de les voir!

Les retrouvailles seront courtes, nous partons pour explorer la baie des îles avec Lotus et devons descotcher les enfants du salon wifi de la marina, ils commencent à prendre racine!

Bien nous en a pris, les îles sont toutes plus belles que les autres et les sentiers incroyablement bien entretenus! Pour y arriver, nous nous mettons en mode régate, il y a plein de bateaux, le vent est comme il faut, on se croirait dans le golf du Morbihan en plein mois d’août !

sportive la nav ici

En promenade sur Urupukapuka, nous sommes admiratif de l’entretien des sentiers, on en est à offrir un cadeau pour celui qui trouve un détritus!

Seuls les moutons laissent de nombreux, très trrrrrrès nombreux selon triple A, souvenirs !! D’ailleurs de voir toutes ces bêtes me prend une violente envie de tonte… les garçons y passeront, on a maintenant de quoi tricoter un bon pull.

oh quelle est fraiche!!

La température est variable, frais le matin (merci esploristo pour les duvets) mais très agréable dans l’après-midi. Je me risque à la baignade, ça pique mais au bout de 5 minutes ça passe … autant dire que les ti’punch ont vite switché en grog!! C’est notre arme de dissuasion auprès de triple A maintenant quand il rechigne à travailler, diabolique!

grand fou!

Bref nous passons de belles journées à nous promener dans ces belles îles, avec à l’arrivée des glaces quand je n’oublie le porte-monnaie …

Dimanche, de Oakahu on arrive sur l’île de Moturua. Lotus nous a vendu des dauphins et des moules à profusion…et moi, les moules, c’est mon moteur !! Bon, courage pas de dauphins ni de moules à l’arrivée, pas faute d’avoir essayé, on a eu les bulots et les bigorneaux à la place!!

Allez, on vous laisse, suite des aventures très prochainement.

les enfants jouent pendant que les grands crapahutent
A la pêche aux moules, moules,…