Les premiers jours aux Marquises sont magiques, nous planons presque, cela doit être le mal de terre!
Fatu Iva
Cette île est merveilleuse , en débarquant à terre, l’accueil des habitants est simple, généreux et parfois déroutant.
Un des premiers marquisiens croisé nous demande si nous avons des cartouches.
Nous leur expliquons que nous sommes désolées mais nous ne fumons plus …bon il voulait des cartouches de fusil pour tirer les cochons sauvages et les chèvres…
Triple A dit « Holà » à toutes les personnes qu’il croise, va falloir qu’il se réadapte rapidement !
Nous dînons le soir chez une famille, de la chèvre, des frites d’arbre à pain, du poisson à la tahitienne …cela nous change des pâtes au thon 😉 le mari est à la fois dentiste, agent de sécurité et guitariste à la messe!
Dimanche, nous nous retrouvons tous à la messe, Uncle Gui compris;), les femmes ont mis leur jolie robes et ont toutes des fleurs dans les cheveux.
3/4 de la célébration est chanté sans que personne n’ait de carnet, chant à la hauteur des coffres de ces messieurs et de ces dames, triple A en est à se boucher les oreilles!
Forcément , dans un des rares moments de silence , Triple A nous demande pourquoi ici ils sont tous noirs !
Nous profitons de cette belle île de Fatu- hiva pour nous dégourdir les papates après 19 jours sur l’eau. Promenade jusqu’à la cascade le premier jour… ça grimpe pas mal mais le décor est grandiose. Les tontons montent jusqu’au belvédère et reviendront les jambes (et le fessier ) en compotes!
Le lendemain Manu prend une lancha pour aller à l’île voisine qui a un aérodrome, juste à temps pour les 6 ans de sa fille aînée , ouf!
Ce jour-là est aussi le passage d’an du Capitaine, fêté à bord .
2 jours plus tard, nous décidons de faire la traversée de l’île avec Numerobis et GG. Le Capitaine nous dépose en annexe au village d’Omoa. De là part l’unique piste qui relie à notre mouillage. Les deux premiers heures sont occupées à d’avaler les 700 mètres de dénivelé sous le soleil (en tongs pour la miss…), ouaouh, ça décoiffe ! Les 17 kms sont longs, mais le paysage est à couper le souffle alors… en revanche par moment on se trouve à des croisements de route non balisés (en fait des raccourcis en cours de construction). en croyant prendre un raccourci , nous avons au contraire bien allongé notre marche qui n’en n’avait pas besoin et avons heureusement retrouvé la route …seulement celle ci était 10m plus bas…!!vive le dérapage .
À quelques kms de l’arrivée, le Capitaine et les deux mousses restant nous ont rejoints, à notre grande admiration pour les petites baguettes qui servent de jambes de triple À et Greatwine qui portait courageusement le drone pour le faire décoller du belvédère.
La descente finale était des plus raides, les enfants la faisant à reculons c’est dire !
Le dernier jour sur l’île , nous passons déposer les derniers cartons de fournitures de l’ami Jef (au pays de Jacques Brel, nous ne pouvions passer à côté ) à l’école et au responsable du catéchisme . Leur joie faisait chaud au cœur , l’approvisionnement dans cette île qui est des plus isolées est rare et complètement aléatoire, alors les cahiers et les crayons ne sont clairement pas prioritaires.
Nous quittons Fatu-Hiva à contrecœur mais les cales lestées de pamplemousse, bananes et citrons donnés ou troqués par les habitants contre des habits, des médicaments ou des bières.
Hiva-Oa
Nous arrivons sur Hiva-Oa pour faire sortir le bateau de l’eau au chantier et mettre une nouvelle hélice.
Le mouillage est dans le port en travaux (sympa les tracteurs et marteaux piqueurs à 6h du matin), nous recommençons la manœuvre pour mettre l’ancre avec les garçons dans l’annexe pour jouer aux auto tamponneuse avec notre coque tribord (y en a qui trouvent ça très amusant!).
Bref, un peu la douche froide comme arrivée , nous faisons nos formalités d’entrée , prenons rv pour la sortie de l’eau qui a déjà été décalée plusieurs fois.
Le jeudi est décidé. Nous réservons un bungalows, préparons les sacs . Au petit matin la snsm vient nous prêter main forte sur notre tribord, nous devons viser la remorque du tracteur qui nous semble bien minuscule du haut de notre cata. La houle est forte, le tracteur playmobil est lui-même obligé de se treuiller… on commence à bien baliser . Finalement un vérin hydrolique est cassé sur le tracteur on doit annuler l’opération… quand ça ne veut pas…
Après un moment de flottement nous décidons de reporter la sortie entre temps mouiller dans des zones protégées… de l’art de s’adapter !
Un des rares avantages de cette escale a été la redécouverte des produits français … la joie des haricots verts surgelés , des lardons, des pâtes feuilletés et du bon beurre…au prix du caviar !
C’est également le moment de dire au revoir à Uncle Gui qui repart en France, non sans faire une petite escale à Tahiti tester le pouvoir de sa chemise à fleurs!
Certains saluent Johnny maintenant à Saint Barth, de notre côté, nous passons faire un coucou au grand Jacques , sa pierre tombale est d’une simplicité émouvante, il repose dans un bien bel endroit.
Tahuata
Nous partons rapidement de Hiva Oa à quelques milles, et retrouvons avec Infinity une grande partie de la flotte partie en même temps que nous des Galápagos .
La baie est superbe, nous pouvons enfin nager (sauf le premier jour, les frégates portugaises nous ont accueillies chaleureusement, les hurlements des enfants touchés les ont heureusement effrayées!
on a du mal à compter le nombre d’enfants, on retrouve la joie de se baigner. Nous pouvons enfin sortir l’énorme bouée offerte par Inaitak, parfaite pour les enfants et très appréciée par les parents pour l’apéritif !
Armand et sa famille qui habitent sur l’île organise un grand dîner , le lendemain nous partons avec lui cueillir et ramasser des sacs entiers de fruits. Pendant ce temps GoldenGirl reste près des femmes de la maison qui lui apprennent à tresser des plateaux.
Nous sommes ensuite rejoints par Mirage, Fakarever et Lotus.
Bref, au débit Internet près, nous sommes au Paradis !
AHHHHHH!!!!! De l’art de nous faire saliver…… Où sont les photos?????
Big BIZZZ
Raph
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Les photos ne passent pas, c’est désespérant !
Bises
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On a envie de vous rejoindre vite vite vite
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